Dans la Parasha du commencement de la Création, la Parashat Bereshit, il est écrit qu’Hashem a crée l’Homme à son image :
“Et D… créa l’Homme à son image, à l’image de D… il le créa…” L’un des Sages de l’époque de Rashi, Rabbenou Ephraïm, nous explique quelque chose d’extraordinaire.
Il nous dit que l’utilisation des acronymes permet de dévoiler dans ce passage de la Thora une création un peu particulière.
Pour comprendre, nous devons avant tout expliquer comment utiliser ces acronymes.
Il existe 22 lettres de l’alphabet hébraïque. Si nous les partageons en deux lignes nous obtenons les onze premières lettres et en dessous en parallèle les onze lettres suivantes.
אבגדהוזחטיכ
למנסעפצקרשת
Chaque lettre a son image avec la lettre qui lui correspond, comme le “א” son image correspondante sera le “ל ”
Rabbenou Ephraïm nous précise que si nous utilisons la correspondance image du mot “צלם” des lettres nous obtenons le mot “זאב”(loup).
Il conclut qu’au sixiéme jour de la création a été crée un homme qui est capable de se changer en loup. Et ces êtres ne peuvent redevenir elle même, à savoir un homme, qu’en consommant du « sang » humain !
Le Hida, Rabbi Haim David Azoulay, nous rapporte dans son livre, Dvash Léfi, l’explication de Rabbenou Ephraïm, et rajoute comme preuve la passage à la fin du livre Bereshit (chap 49,23) : “Et Binyamin le loup qui dévore”, quand Yaakov compare son fils à un loup. Et le Hida d’expliquer que Binyamin avait justement la particularité de se transformer en loup et dévorait les hommes ! Et seulement lorsqu’il était chez son père Yaakov où se trouvait un médecin, il redevenait Binyamin !
Et c’est ce que s’exclamait Yehouda devant son frère Yossef (qui était vice roi d’Egypte) : “et il ne pourra quitter son père, car s’il le quitte il mourra”. D’ailleurs Yaakov dit bien : “Et il va lui arriver malheur”, en parlant de son fils Binyamin. Car il avait peur que les gens ne le tuent pour s’en protéger.
Le Hida ajoute dans son commentaire la transformation de cet être étrange en la décrivant de la façon suivante : “et les pattes sortaient de ses épaules et une queue était attaché sur le bas de son dos…” et il continu : “le conseil pour ne pas être en danger par cet être, est de lui jeter de la cendre du four !”
Le livre Shalshelet Hakabala nous dit qu’à l’époque de la tour de Babel, il y avait des hommes qui, en été, se changeaient en loup et en hiver ils se changeaient en hommes, on les appelait : “loup-garou.”
PELAOT HATORAH