Quel est le secret du peuple d’Israël ?
Rester toujours dans la nouveauté !
Comment être capable de s’épanouir sans enfreindre la loi ? Renouveler nos habitudes !
Où décelons nous ces idées dans la Thora ?
C’est bientôt le yahrtzeit de Rav Shimshon David Pinkus zal, le 12 Nissan. Pour cela, rapportons ses propos : « Les jours de Pessa’h sont des jours de renouveau. La possibilité de commencer une nouvelle page. La sortie d’Égypte fut le jour de la naissance du peuple juif. Aujourd’hui encore, pendant les jours de Pessa’h on peut renaître de nouveau. Acquérir la sainteté, la pureté comme si ce jour la, nous naissions.
Le ‘Hametz, ce levain à l’odeur aigre et à l’aspect insignifiante est pourtant si redoutable pour notre évolution dans la Thora. Ce levain représente le mauvais penchant, Yetser Hara, c’est pourquoi nous ne pouvons en consommer, ni même en avoir chez soi pendant Pessa’h. Ces jours-là nous sommes comme un enfant qui nait. Nous faisons très attention à ce que les habits restent propres, à ce que la nourriture soit saine, pure, stérile ! C’est pour cela que l’on nettoie, lave la maison afin de ne rien laisser de Hametz.
Quelle est la différence entre le ‘Hametz et le penchant du mal ?
- Le Hametz provient de la paresse, du manque de prise de décision. L’Homme reconnaît l’importance de la Thora, la valeur de la prière, mais le manque d’ambition, la paresse empêchent d’accomplir les mitsvot, parfois pire, nous poussent à penser que les mitsvot ne sont pas si importantes.
- Le Hametz représente aussi l’orgueil, l’importance de soi….
Le but essentiel de cette fête n’est pas la propreté de la maison mais celle de l’âme. Il est important de faire attention à vivre dans une maison de paix et de fraternité » ( fin du message de Rav Pinkus).
Nous comprenons tous son message. Pour faire grandir notre bonheur et notre investissement dans la Thora, il n’y a rien de mieux que de changer nos habitudes en les améliorant.
Lors des sept jours de milouïm du Mishkan dans le désert, Moshe Rabbenou défaisait et érigeait le Mishkan, le Imré Emet nous explique que ces actes n’étaient pas en vain. Moshe Rabbenou nous montrait le chemin, celui d’être capable de se renforcer chaque fois qu’un homme pouvait chuter dans son service divin, il pouvait se relever. Même si le Mishkan était défait, il était érigé de nouveau.
Nous retrouvons cette notion de renouveau dans notre service de tous les jours. Nous avons enseigné, et remercions Dirshou, à travers l’étude journalière du Mishna beroura chap 107 sous chap 1 : « Un homme peut prier toute la journée (refaire plusieurs fois la Amida) à condition qu’il ajoute à sa Tefila une nouvelle demande « ‘hidoush ». Ceci permettrait à l’Homme de ne pas tomber dans un automatisme dont Hashem a en horreur.
Être capable de renouveler son service divin, c’est être capable toujours de trouver une satisfaction dans ce que nous faisons envers Hashem, et de toujours s’élever spirituellement dans la joie.
Rav S.R. Lasry